Ma petite écurie Sunn
Tout d’abord, voici mon Sunn Tox, acheté d’occasion en 2010, quand je me suis remis au VTT.
Sans trop connaitre la marque, il m’a tapé dans l’œil et m’a servi honorablement pendant 2 saisons.
Puis ayant besoin d’un vélo sur mon lieu de vacances, je lui ai octroyé une petite retraite en Catalogne, lieu idéal pour finir sa vie dignement.
Mais c’était sans compter sur 2 facteurs perturbateurs :
- Des ennuis mécaniques (boitier de pédalier HS, potence indémontable car la tête de vis Alen est mâtée ! )
- La faillite de Sunn qui m’a incité à remonter mon Tox près de moi, à la maison. J’avoue que le savoir seul en Espagne me chagrinait par moment…
Je ne sais pas vraiment de quelle année il est (2004 ou 2005 selon mes recherches) et semble équipé d’origine (roues Rigida ZAC 2000 ? Transmission SRAM X5, périphériques Truvativ pour la plupart, sauf la selle Bassano changée par nécessité).
Une remise en état est prévue (changement de potence, cintre plat, grips, selle, tige de selle,etc.)
Il ne servira d’ailleurs plus en cross-country, mais en mode « aller chercher le pain le dimanche » car il a fait son temps.
Mon Sunn Vertik 2 de 1996.
Juillet 2013… Au hasard d’un petit déjeuné pris devant le PC, je tombe sur une annonce d’une personne vendant un vélo chromé, en état « correct » selon lui, à … 15€ !
Petit coup d’œil de plus près pour m’apercevoir qu’il s’agissait d’un Sunn ! Lequel exactement, je ne savais pas, mais que risquais-je en fait pour 15 € ? Pas grand-chose en fait.
Rendez-vous était donné 2 heures plus tard à 45 kms de chez moi. Devant le vélo, c’était un peu le choc… Un Vertik 2, tout piqué de rouille de partout, n’ayant pas vu une goutte d’huile ni un dégrippant depuis… sans doute sa fabrication !
Je conclue l’affaire néanmoins, tout content de m’être trouvé un passe temps pour mes longues soirées d’hiver !
De retour à la maison, je décide 2 choses : d’abord de le prendre en photo tel quel, pour la postérité, puis de le démonter entièrement, pièce par pièce, et ce pour remettre chacune d’elle en état si possible, mais également pour le monter au grenier, afin ne pas éveiller les soupçons chez madame, pour qui la vue d’un nouveau vélo dans la maison est vécu comme un drame !
Un seul dégât à déplorer : le filetage du pédalier a cédé sous la pression de l’arrache pédalier, mais vu son état, (il manque des dents) ce n’est pas une grosse perte !
J’ai remarqué que les femmes faisaient moins attention aux pièces détachées de vélo qu’aux vélos eux-mêmes, enfin ça aussi c’est une autre histoire !
A l’aide de laine d’acier 000 et de WD40, le cadre est redevenu très beau, tous les points de rouilles sont partis !
Prochain épisode : le remontage / transformation du spad !